Je regarde le documentaire "Wild Combination" (de Matt Wolf) consacré à Arthur Russell et je réécoute la compilation de Soul Jazz records, "The World of Arthur Russell". Musicien marqué par ses rencontres (Ginsberg, Glass) et par la maladie. Ce qui frappe, c'est cette manière d'envisager la disco comme une musique mentale. Au fil du temps, ses compositions se sont épurées, pour ressembler à des mentras effilochés par la mélancolie, comme si chanter était pour lui le moyen de lutter et d'exister, jusqu'au dernier souffle. Difficile de pas penser à Talk Talk. En 1985, le Loft de David Mancuso est déjà loin.
Arthur Russell Terrace of Unintelligibility (1985) :
Dinosaur L - "Go Bang! # 5" (1982) :
samedi 8 novembre 2008
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1 commentaire:
Terrible. Au rayon référence, j'opterais pour John Martyn à qui le premier morceau me fait gravissimement penser.
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