Amalia Rodrigues - "Povo que lavas no rio" (1961) :
A chaque fois que j'écoute du fado, souvent par hasard, les mêmes émotions affluent, ressurgissent ces moments passés à arpenter Lisbonne et Porto à la recherche d'un je ne sais quoi d'originel, de pur, de réellement douloureux. Mais si le fado est le chant des femmes qui évoquent leur amour envolé (initialement leur homme marin parti en goguette), il est aussi ce chant du fatum latin, ce chemin sur lequel on piétine parfois ou qui à l'inverse prend des airs de pistes d'envol. C'est un peu tout ça qui jaillit quand je regarde cette vidéo d'Amalia Rodrigues, la Oum Kalsoum du fado (récupération nationaliste en moins, quoique...).
mardi 5 août 2008
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