mercredi 29 octobre 2008

Un titre un jour.

Nino Ferrer - Métronomie :

Découvrez Nino Ferrer!

DJ Mujava bien.

Depuis quelques mois, un morceau squatte les playlists des meilleurs DJs mondiaux, de Laurent Garnier à Gilles Peterson, bien connus pour leur insatiable soif de sons nouveaux. Au début une fluette boîte à rythmes, bientôt recouverte une nappe de claviers sombres, puis les choses s’accélèrent, tout comme le rythme cardiaque du danseur, en une valse du diable qui propulse l’auditeur dans les touffeurs d’Afrique du Sud. C’est « Township Funk » (le funk du ghetto), une bombe assenée depuis les faubourgs de Pretoria par le jeune Elvis Maswanganyi, aka DJ Mujava. Cette bombe à trois temps pioche dans le kwaito (un mélange de house et de rythmiques typiquement sud-africaines, enrobées de basses) et l’electro du début des années 90 pour forger le son de synthèse le plus excitant du moment. Mujava a grandi dans une banlieue remplie de serial-killers, des sons plein la tête. Quelques maxis et albums autoproduits sont relayés par les « community radios stations » et le font repérer par un gros label local. Puis ce sont les têtes chercheuses du label electro de référence, Warp, qui fondent devant ce « Township Funk » tourneboulant. La Mujavamania ne fait que commencer.

mardi 28 octobre 2008

Shadows.

Rue Saint Sabin.

lundi 27 octobre 2008

CurtoCircuito : videos musicais internacionais

Voici la sélection de clips que j'ai programmée au festival CurtoCircuito (Saint Jacques de Compostelle, 17-24 octobre), sur l'invitation de l'ami Tim.

Justice - Stress (réal Romain Gavras) :


autoKratz - Stay The Same (réal Laurie Thinot) :


Prefuse 73 - The Class of 73 Bells (réal Chris Boyle) :


Jamie Lidell - Another Day (réal Timothy Saccenti) :


Gnarls Barkley - Who's Gonna Save my Soul (réal Chris Milk) :


Gotye - Hearts a Mess (réal Brendan Cook) :


Björk - Wanderlust (réal Encyclopedia Pictura) :


DJ/Rupture - Ref (réal Baby Kites and Nokea) :


Flairs - Better Than Prince (réal Jonas & François) :


The Replicants - User (réal Edouard Salier) :


Motor - Bleep #1 (réal Woody Batts) :


War on Drugs - A Needle in your Eyes (réal Mark Shovenveld) :


Pivot - In The Blood (réal Alex Smith) :


Santogold - LES artistes (réal Nima Nourizadeh) :


Yacht - Summer Song (réal Judah Switzer) :


Omaha Bitch - Orgasmic Troopers (réal Ces messieurs from LA) :

China Girl.

Je rentre en mode hibernation.

Groland ne connaît pas la crise.

dimanche 26 octobre 2008

Swell et puis c'est tout.

Swell fait son retour en France ces jours-ci, avec notamment une black session (demain à 22h, sur France Inter). Je n'ai pas encore écouté attentivement leur dernier album mais par contre je réécoute en boucle "Well" (1992), peut-être ce que David Freel a produit de mieux. Mélange de voix blanche, de guitares acoustiques déployées comme un éventail, pour mieux larder les mélodies de striures électrisantes. Ce mélange chaud/froid est la signature du groupe, j'ai hâte de les voir demain, au studio 104.

Swell - "At Long Last" :

Sushi sans souci.

Vendredi dernier, dans le cadre de l'expo Gainsbourg s'est tenue la soirée Gainsbourgmania japonaise (programmée par Jos, d'in famous). En première partie, Jon The Dog nous a régalé de ses reprises sucrées et poilues des "Sucettes", "69 année érotique" ou "Love On The Beat". Jon The Dog, c'est une jeune japonaise qui a pris congé du monde des humains pour se glisser façon ET dans un costume de chien. Fameux. Mais le meilleur, vraiment, fut la prestation de Kenzo Saeki, aka l'homme à la tête de sushi, accompagné d'une pianiste. 30 minutes de reprises folledingues de Gainsbourg, avec des videos illustrant littéralement les chansons ("Harley Davidson", "Les goémonds" etc...). Drôlissime mais pas que. Et la soirée ne pouvait pas se conclure sans un duo d'anthologie, accouplant un chien et un sushi aux limites de l'absurde. Tout ceci est donc très japonais...




Jon The Dog en 2007 au Point FMR :

samedi 25 octobre 2008

Chemin de croix.

Semaine en Galice, à Saint Jacques de Compostelle, pour le festival CurtoCircuito (pour lequel j'ai pondu une sélection de clips musicaux projetée jeudi au musée d'art moderne : massive big up to Tim). Ville évidemment très chargée sur les plans architectural et historique. Un peu vitrifiée mais amusante, remplie de pélerins lookés gore-tex fluo, plutôt âgés et à donf. Heureusement, nous avons trouvé les bons bars à tapas. Les soirées furent très païennes et je me suis transformé en poulpe.





samedi 18 octobre 2008

MP3 : des nouvelles de Gilles Tordjman.

Gilles Tordjman était l'une des meilleures plumes des Inrocks bonne période ( ! ), en remplissant à plein sa fonction de passeur, d'éclaireur, de commentateur pas dupe. Il a plus ou moins disparu du circuit journalistique, à ma connaissance (après avoir collaboré à Epok ou Vibrations et publié des petits livres sur John Coltrane, Tim Buckley et Leonard Cohen). Je viens de tomber sur un article datant du 29 août dernier, dans lequel il propose un résumé intéressant de la polémique autour du MP3. L'intérêt de ce papier est qu'il dépasse la problématique strictement ORL pour s'aventurer sur le terrain artistique.
Je suis le premier à écouter de la musique sous cette forme, dans les transports en commun ou, quotidiennement, sur mon vaillant ordinateur et ce, par défaut, puisque j'ai toujours dans un coin de ma tête l'envie de recommencer l'écoute dite "physique" sur une chaîne ad hoc, quand j'aurai les moyens d'un appartement de plus de 15 m carrés... Je suis tout à fait d'accord avec la notion d'"'accumulation furtive" (cette plaie qui nous fait accumuler les données sans pouvoir les absorber : j'avoue que je suis passé par là et que je me suis bien calmé).

Le Monde (29 août 2008)
Le MP3 mutile le son et l'audition, par Gilles Tordjman


La disparition des contrastes n'est pas seulement une violence esthétique faite à la vérité musicale, c'est aussi un véritable risque sanitaire dont les scientifiques commencent à prendre la mesure.

Tous ceux qui n'ont pas renoncé aux plaisirs de la fête ont déjà fait l'expérience suivante au moins une fois : dans un appartement peuplé d'une cinquantaine de personnes consommant des boissons fortes, plusieurs jeunes gens, DJ d'un soir, rivalisent aux "platines". Ce n'est certes pas nouveau. Mais un ou deux détails signalent qu'on a radicalement changé d'époque. D'abord, les ordinateurs portables, laptops, et autres clés USB ont remplacé les platines vinyles qui avaient pourtant connu une nouvelle jeunesse il y a quelques années. Ensuite, le volume est beaucoup plus fort. Et surtout personne ne danse : un comble. Pourquoi et comment en est-on arrivé là ? La réponse pourrait tenir en deux lettres et un chiffre : Mp3.

Ce nouveau standard audio qui s'est imposé de fulgurante manière en quelques années a déjà suscité une abondance de commentaires. Si l'on en croit les majors du disque, il serait responsable à lui seul de la mort du CD, de plans sociaux plus saignants qu'une série B hollywoodienne –et pourquoi pas du réchauffement climatique, de la pollution des océans ou des déséquilibres géostratégiques, tant qu'on y est ?

Car tous absolument tous les débats qu'a suscités cette nouvelle forme de partage de la musique ne se sont focalisés que sur les problèmes juridiques qu'elle soulève : droit d'auteur, propriété intellectuelle, piratage ou "téléchargement légal". Emblème d'une victoire de la raison économique, le Mp3 était la technologie idéale pour oublier tous les autres problèmes esthétiques, techniques et sanitaires que cette nouveauté posait pourtant. Et qui continuent de se poser. Voici pourquoi et comment.

CULTE DU "BEAU SON"

L'homme qui parle dans ce café du 9e arrondissement de Paris n'est pas un passéiste crispé sur le bon vieux temps. Amateur éclairé de chansons françaises, animateur de la belle petite revue Je chante, Raoul Bellaïche ne peut réfréner une certaine nostalgie : "Je me souviens bien de cette période où la hi-fi coûtait assez cher mais où le grand public était prêt à des sacrifices financiers pour un bon équipement. Et puis tout a basculé en cinq ou six ans. Très peu de gens ont noté que l'arrivée du MP3 marque la première fois qu'un retour en arrière est présenté comme un progrès. Tout le monde s'est habitué, y compris moi, parce que c'est très pratique."

Pratique : le mot est lâché. Evidemment, avant, c'était moins pratique : le culte de la hi-fi et du "beau son", partagé par un grand nombre d'auditeurs mélomanes ou pas, supposait l'acquisition d'un matériel souvent volumineux et les sacrifices financiers qui allaient avec. La diversité de l'offre comblait cette demande : dans toutes les gammes de prix, les fabricants proposaient des appareils dédiés, qu'on mariait les uns aux autres avec cette illusion naïve et belle de toucher à la meilleure reproduction sonore possible. L'audiophilie de papa, c'était ça : la sensation qu'en appariant tel tourne-disque à tel ampli et tel câble à telle paire d'enceintes, on devenait le metteur en scène d'un film domestique dont le titre avait été inventé par ECM, célèbre label de jazz européen : "Le plus beau son après le silence "…

Ce temps-là semble révolu. L'auditeur d'autrefois, pour qui l'écoute était une activité noble à laquelle il sacrifiait du temps, a laissé la place à une "écoute nomade" de la musique. En permettant de stocker dans un espace physique réduit une quantité énorme de musique, le Mp3 a inventé une chose toute nouvelle : l'accumulation furtive. C'est-à-dire la capacité à posséder toujours plus de musique mais à en profiter toujours moins, puisque désormais le temps de l'écoute se superpose à d'autres occupations.

Le fantôme de la gratuité a parachevé le tableau d'une avancée technique que tout le monde ou presque s'accorde à trouver bonne. Ceux qui osent émettre la moindre critique à son égard sont promptement assurés de se voir flétrir de l'épithète "réactionnaire" sur l'air bien connu du "c'était mieux avant". Pourtant, il se pourrait que, dans le cas qui nous occupe, ce fût vraiment mieux avant. Et que ça pourrait être beaucoup mieux demain.

PERTE DE QUALITÉ DRASTIQUE

C'est quoi, au juste, le MP3 ? Juste un format d'encodage des données audio permettant de diviser par dix le poids d'un fichier informatique. Ainsi dématérialisée, la musique peut circuler plus vite d'ordinateur à — baladeur numérique. Mais au prix d'une mutilation indiscutable du signal d'origine et d'une perte de qualité drastique. C'est ce qu'explique Lionel Risler, l'un des ingénieurs du son les plus respectés pour son travail d'orfèvre en matière de restauration d'anciens enregistrements : "Dans le cas du Mp3, on choisit arbitrairement d'enlever du signal tout ce qui est prétendument superflu. Mais sur des critères très discutables. On réduit les informations pour gagner de la place de stockage. Au départ, le Mp3 n'a été conçu que pour accélérer les flux des données sur Internet. Et puis on a ouvert la boîte de Pandore, puisque cette circulation s'est faite sans aucune règle."

Cette compression des données, qui a aussi ses partisans, s'ajoute à un autre traitement du son, pratiqué depuis bien longtemps dans les musiques populaires : la compression dynamique. Schématiquement, la compression dynamique consiste à relever les niveaux faibles et à abaisser les niveaux forts, bref à gommer les contrastes qui donnent tout son relief à la musique. L'intérêt ? Réduire le volume d'informations, en vue d'un stockage ou d'une diffusion sur une bande passante limitée radio ou Internet par exemple, tout en induisant une sensation de puissance sonore, partiellement artificielle.

"L'oreille n'est pas éduquée à recevoir des signaux compressés, explique David Argellies, un jeune acousticien qui par ailleurs apprécie le "gros son". Les radios sont plus fatigantes à niveau équivalent, parce que l'oreille est habituée à percevoir de forts contrastes dynamiques. Et la compression a tendance à la flouer. C'est comme une illusion d'optique. A l'écoute d'une musique compressée, déjà perçue comme plus forte , on aura tendance à augmenter le volume pour retrouver du contraste."

En outre, le volume moyen d'un son dynamiquement compressé peut être réellement plus élevé. Car pour réduire l'écart des variations d'une musique, il faut choisir un volume de référence; et si c'est le volume maximal du morceau qui est choisi, les niveaux faibles sont considérablement augmentés pour atteindre la diminution d'amplitude souhaitée. "Prenez la publicité à la télévision, note David Argellies. On la perçoit comme plus forte , car elle est plus compressée donc plus agressive."

Lorsqu'on parle d'agression, on aborde un terrain évidemment sujet à toutes les polémiques, mais qui ne peut pas se réduire à un combat d'anciens contre modernes ou à une croisade contre la musique de jeunes. Car depuis quelque temps, nombreux sont les scientifiques, parfois jeunes, qui tirent la sonnette d'alarme sur les conséquences sanitaires déplorables que ces nouveaux modes d'écoute auront inévitablement sur les nouvelles générations.

Bernard Janssen, chirurgien ORL et chanteur lyrique de haut niveau – il a fait carrière sous le nom de Bernard Sinclair – est sans doute l'un des mieux placés pour analyser le phénomène : "Les gens qui écoutent de la musique dans le métro sont obligés de pousser le volume pour couvrir le bruit ambiant. C'est terrible, car ils peuvent s'envoyer jusqu'à 140 décibels dans les oreilles, alors que le seuil de douleur se situe à 120. Jusqu'à 70, ça va encore. Certains chanteurs lyriques peuvent développer 130 décibels sans souci pour leur oreille, parce qu'ils projettent le son et qu'il y a des défenses physiologiques. Mais il suffit d'une seule exposition à ce volume pour subir un traumatisme qui débouchera sur une surdité. C'est le traumatisme aigu. Il existe un traumatisme chronique, repérable chez les ouvriers de chantier mais aussi chez les gens qui écoutent trop fort leurs baladeurs. C'est beaucoup plus insidieux car plus on perd l'audition, plus on monte le volume."

C'est désormais un fait acquis : la compression dynamique, appliquée à l'écrasante majorité des musiques actuelles, ne fait qu'aggraver les nuisances déjà bien connues d'un volume sonore excessif. Et cela vaut aussi pour les musiques apparemment les plus "douces". C'est ainsi que deux chercheurs amateurs de rock, Yann Coppier et Thierry Garacino, se sont livrés à de savantes mesures sur l'évolution de la compression dynamique en trente ans. Le résultat est édifiant : le morceau Rock and Roll de Led Zeppelin, perçu au début des années 1970 comme l'une des choses les plus violentes jamais enregistrées, n'est que faiblement compressé en comparaison de… Quelqu'un m'a dit, premier tube de Carla Bruni.

C'est toute la perversité des traitements modernes du son : la ballade un peu douceâtre de la désormais première dame de France se révèle, dans la froide objectivité des mesures scientifiques, bien plus dommageable pour l'appareil auditif que l'hymne hard rock de Led Zeppelin. Avec la compression, "on transforme la chaîne des Alpes en volcans d'Auvergne", résume assez joliment Yves Cochet, concepteur historique de systèmes haute-fidélité de pointe.

RÉAPPRENDRE À ÉCOUTER

Mais la disparition des contrastes n'est pas seulement une violence esthétique faite à la vérité musicale, c'est aussi un véritable risque sanitaire dont les scientifiques commencent à prendre la mesure. Des études récentes ont montré qu'un appareil auditif désaccoutumé aux contrastes dynamiques ne pouvait que perdre de son acuité, et ce même à bas volume. Le spectre d'une pandémie de surdité précoce est-il à redouter ?

"Je vois arriver des jeunes de 18 ou 20 ans qui développent déjà de belles surdités, résume avec fatalisme Bernard Janssen. Je suis très alarmiste et je le dis clairement : il faudra légiférer. Je ne suis pourtant pas très optimiste : dans une époque si soucieuse de liberté individuelle, chacun est évidemment libre de devenir sourd".

Réapprendre à écouter, sensibiliser à la qualité du son plutôt qu'à la quantité seront sans doute les seules solutions pour éviter une crise sanitaire majeure. A moins que, d'ici peu, ne s'inventent de nouvelles technologies plus respectueuses de la santé publique que la — compression dynamique et le Mp3. Qui demeure, de l'avis général des spécialistes, le pire standard de toute l'histoire de la musique enregistrée.

Prénom Adriano.

J'adore cette reprise de Stand By Me par Celentano, qui rivalise tout à fait avec la puissance émotionnelle de la version originale.


Découvrez Adriano Celentano!


Un "Azzuro" pour le simple plaisir de la langue. Le voyage continue :

Découvrez Adriano Celentano!

Gainsbourgmania !

L'expo Gainsbourg débute le 21 octobre à la Cité de la Musique. Elle a été pensée par Frédéric Sanchez, par ailleurs sound-designer pour la mode (sic) qui connaît sur le bout des doigts l'oeuvre et la vie de Gainsbourg. Cette expo se présentera sous le forme d'une installation géante, 24 piliers recouverts de photos et de vidéos. Extraits et aperçus ici.

En attendant de découvrir la chose,voici une sélection de quelques vidéos plus ou moins méconnues et reliées à Gainsbourg (le plus moderne des chanteur français, c'est toujours utile de le rappeler).

Gainsbourg reprend Keith Jarreth en 1964 : All the things you are


Extrait du Pacha (1967) :


En studio à Londres, pour Initials BB (avril 1968) :


Screamin' Jay Hawkins et Gainsbourg - Constipation blues (fin 70s, certainement) :


Serge Gainsbourg - Le claqueur de doigts ("j'ai encore de la mitraille dans mes blue-jeans...") :


Serge Gainsbourg et Anna Karina - Ne dis rien :


Charlotte Gainsbourg - Elastique :


Serge Gainsbourg - La noyée (chanson inédite reprise récemment par... Carla Bruni !) :


Nico - Strip-Tease (1963) :

mercredi 15 octobre 2008

Gigliola dans mes bras.

C'est fou comme cette Italie-là semble lointaine...

Gigliola Cinquetti - La rosa nera (Senza rete)

lundi 13 octobre 2008

Roots of disco

Très inspirante lecture de la VF de Turn The Beat, LE bouquin sur l'histoire de la disco signé Peter Shapiro (sortie imminente chez Allia). J'y reviens.

Premier morceau siglé "disco" découvert par David Mancuso, et donc joué au Loft, en 1974.

Eddie Kendricks - Girl You Need a Change of Mind


Pas très loin dans le flight-case de Mancuso, Manu Dibango et son fameux Soul Makoussa :

dimanche 12 octobre 2008

Je suis rital et je le reste.

Pourquoi seul Sébastien Tellier aurait-il le droit d'en parler, hein, je vous le demande. Je préviens donc les hypothétiques lecteurs de ce blog que débute ici une série de vidéos de chanteurs transalpins 60/70. Soit une certaine conception (gomina et Rai Uno) de la nonchalance, du tempo, des violonnades et des manières de dire adieu, ce doit être dans l'air du temps.
C'est l'oublié Sergio Endrigo qui essuie les plâtres avec une chanson aux élans douloureux. Je vais me mettre à l'italien.
(Contributions bienvenues.)

Sergio Endrigo - Le parole dell'addio (1971)

mercredi 8 octobre 2008

Ether.

Slowdive - Catch The Breeze


Cocteau Twins - Song To The Siren


Titus Andronicus - Albert Camus


Ride - Twisterella


The Radio Dept. - Pulling Our Weight

dimanche 5 octobre 2008

Weekend chargé.


La Nuit Blanche s'est transformée en Nuit de Chine, et les prouesses techniques de Ryoki Ikeda à la Tour Montparnasse sont bien loin.