mardi 30 septembre 2008

TVOTR dans ma tête.

Je vais voir TV On The Radio pas plus tard que tout de suite. Il m'a fallu quelques semaines pour saisir l'évolution marquée par "Dear Science", ce qui est souvent bon signe. Cet album marque l'apogée du son Sitek, plus ouvert qu'avant, moins nébuleux mais toujours aussi rageur, avec des inflexions à la Animal Collective meeets Sigur Ros (mais sans le pompiérisme, ô bonheur).
Flash-back :

dimanche 28 septembre 2008

Wire!

Excellent concert de Wire hier soir à Strasbourg, tendu comme un slip.

jeudi 25 septembre 2008

Manset à découvert.

J'ai aimé les énigmes de Gérard Manset. Il y a des années, j'avais pris en pleine tête La mort d'Orion, un disque 70s extraordinairement noir et rimbaldien (la route, la nuit, la Lune). Et Matrice, bien sûr, qui redéfinissait un rock français et littéraire. Et puis toutes les histoires qui couraient autour de ce mec pas aimable, distant, qui ne parlait qu'à Bernard Lenoir, bref tout ça a façonné un petit mythe. Je n'ai pas écouté son nouvel album, je ne sais pas si j'en ai envie. Mais je viens de tomber sur cet épisode des Enfants du rock, dans lequel Manset ne fait pas beaucoup d'efforts pour être aimable, c'est tout à son honneur.

We need Strasbourg.

Départ demain pour Strasbourg, riante capitale alsacienne où le poptronics crew réalisera en quasi direct (heu...) le journal du festival Ososphère. À vos marques, prêts, écrivez !

mardi 23 septembre 2008

Je regarde Jean Seberg dormir.

Ubuweb a la bonne idée de mettre en ligne Les hautes solitudes, de Philippe Garrel (1974). Garrel et ses compagnes, Garrel et ses muses, Garrel et Nico, Garrel et Jean Seberg, dont la beauté, à la fin de sa courte vie, laisse pantois.



Clip anti-stress.

Nouveau clip de Björk, tout beau tout chaud.

dimanche 21 septembre 2008

"Hiroshima, mon amour", mon amour.

Réécouter le phrasé velouté d'Emmanuelle Riva. Revoir Hiroshima et Nevers à travers le n&b de Resnais. Se perdre et se reperdre dans la langue de Duras (c'est une image). À signaler : une top rétro André Bazin à la Cinémathèque, qui donne à revisiter les films qu'il défendit dans ses articles et ses essais critiques.

vendredi 19 septembre 2008

Signal maximal.


Je reviens de Signal, la performance menée par Carsten Nicolai (aka Alva Noto) dans la grande salle du Centre Pompidou. Ils étaient trois, vêtus de blousons blancs immaculés, de profil devant un grand écran rectangulaire. Ce que j'adore dans ce genre de live à six mains, c'est qu'on ne sait pas précisément qui fait quoi, même si les rôles sont évidemment distribués. Au début, une sorte de grincement strident, qui m'a cruellement rappelé la nature dentaire du mot Signal ( ! ) puis c'est parti, 50 minutes de sonorités assez sourdes, plutôt rythmées (assez loin de la sempiternelle "minimale" à laquelle on associe trop souvent la scène de Berlin, comme si elle était engluée dans un bloc, comme au bon vieux temps...). Non, un son assez riche et profus, qui a évolué vers des strates carrément noisy/aspirateur à la Fennesz, pour aller très vite. Au niveau des visuels, les bandes flottantes étaient bien là, N&B découpant parfaitement le corps des performers. Par moment, l'obscurité était totale, avec juste quelques... signaux blancs noyés au milieu du magma sonore. Spectacle très/trop maîtrisé, un cran en-dessous d'un Ryoji Ikeda tout de même (qui se produira cet automne au même endroit). Mais à la veille de la Techno Parade et sa cour des miracles, je suis ravi de m'être plongé là-dedans.

Signal à Amsterdam, en début d'année :

Wilco + Fleet Foxes = Dylan.

Michel m'envoie ça. Merci Michel !

mercredi 17 septembre 2008

Je réécoute "Tender Buttons" de Broadcast.

J'ai toujours eu une passion pour la pop évanescente de Broadcast, leurs arrangements cristallins et emplis de petits glick glick qui justifient leur présence chez Warp. J'adore leurs synthétiseurs hors du temps, j'adore ce que je trouve insupportable chez les concurrents directs Stereolab : la voix fragile de la chanteuse, qui chante peu, justement. Souvent elle sussure des histoires tordues, des chiens noirs, évoque des souvenirs sépia et des échelles sous lesquelles il faut nécessairement passer. Je me souviens aussi de toutes les vicissitudes que ce groupe a traversées (décès, split, galères en tous genres), qui ont en quelque sorte façonné sa légende...
Un morceau instrumental inédit par ici.
Et deux vidéos par là :

mardi 16 septembre 2008

Krach krach krach-ounette ?

Ce matin, les éditorialistes sont inquiets, les chroniqueurs fébriles, les titres flippants : le spectre d'un krach boursier se profile, avec ses petits yeux plissés et fourbes et ses poings serrés.
Perso, je tremble comme un mouton.

lundi 15 septembre 2008

Grauzone !

Je viens de retomber sur ce morceau fantastique du jeune Stephane Eicher, sur la compilation "A Man And A Machine" (bon, faut aimer les ours).

Spéciale dédicace à Dj Borel...

Butte aux Cailles.




dimanche 14 septembre 2008

Soulagez l'administration !



Remplissez vous-même votre fiche Edvige : soulagez l'administration.

IDENTITE. joindre photos (face et profil)

Nom:
Date et lieu de naissance:

(si vous avez moins de 13 ans vous n’êtes pas obligé de poursuivre mais comme vous les aurez un jour, autant le faire tout de suite. Si tu ne sais pas lire ou que tu ne comprends pas les questions demande à tes parents).

Adresse:

Numéro de téléphone :
Adresse électronique :

Diplômes : Profession :

Avez-vous des « signes physiques particuliers et objectifs » ? oui non

(il conviendra tout particulièrement de préciser votre couleur de peau)

Si oui lesquels ?

Antécédents scolaires, judiciaires ou autre (il conviendra de les détailler) :

ENVIRONNEMENT
Au cours de votre existence avez-vous déjà été en contact avec un autre être humain ?
Oui Non

(si vous avez répondu non, vous n’êtes pas obligé de poursuivre mais les services de renseignement risquent fort de ne pas vous croire et de vous imposer, un interrogatoire serré).

Marié union libre pacs célibataire veuf divorcé
Expliquez votre choix :

Avez-vous des enfants ? Age : Prénoms :
Ne pas oublier de leur faire remplir le présent questionnaire s’ils ont plus de 13 ans.

Avez-vous des amis ? Combien ? Vous sont-ils fidèles ?
Précisez leur identité (mieux, remplissez un questionnaire en leur nom, les services de renseignement effectueront les rapprochements) :

VIE SEXUELLE
Oui Non

Dans l’affirmative, précisez la fréquence, la nature, et le nombre de vos partenaires :

Précisez votre orientation sexuelle : hétérosexuel bisexuel homosexuel autre

Régalez vos lecteurs, détaillez vos pratiques :

SANTE
Vous considérez-vous atteint d’un trouble mental particulier ? Si oui le(s)quel(s) ?

Avez-vous un maladie incurable ou difficilement curable ?
Si vous devez mourir très prochainement vous êtes dispensé de poursuivre le questionnaire.

Précisez vos allergies et vos phobies :

OPINIONS POLITIQUES, PHILOSOPHIQUES ET RELIGIEUSES

Avez-vous un dieu ? Un maître ?

Si oui précisez le(s)quel(s) :

Pour qui avez-vous voté en 2007 ? Et avant ?
(vous pouvez répondre sereinement à cette question, elle a été validée par la CNIL)

Le gouvernement actuel vous fait-il peur ? Si oui pourquoi ?
question subsidiaire : vous considérez-vous comme faisant partie de la « mouvance anarchoautonome » ?
(dans l’affirmative, la justice antiterroriste vous surveille déjà et votre incarcération est imminente)

ACTIVITES POLITIQUES ET SYNDICALES

Jouez-vous un « rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif » ?

Dans l’affirmative, vous pouvez cesser de remplir le questionnaire la police sait déjà tout sur vous. Si vous jouez un rôle quelconque en ces domaines (sans qu’il soit significatif)

Quel est-il et auprès de quel parti politique, syndicat, association, collectif, entreprise, club, groupuscule, fondation, famille, église, obédience, cercle, réseau (Facebook inclut ) ?

l’exercez-vous?

Avez-vous récupéré en Préfecture le portait officiel du Chef de l’Etat ?

PATRIMOINE

Etes-vous assujetti à l’ISF ?
(nota : si oui, vous avez nécessairement des amis en haut lieu qui veilleront à vous écarter du fichage, sauf – bien entendu - si vous avez mal répondu à la question relative au vote).

Disposez-vous de comptes bancaires à l’étranger ?
(même nota qu’à la précédente question).

Etes vous propriétaire ? Locataire ?
(précisez la nature et la quantité de biens)

Modèle et immatriculation du (des) véhicules(s) et/ou numéro d’abonnement Vélib :
Numéro(s) de carte(s) bancaire(s) :
Possédez-vous une Rolex ? Des Ray-Ban ?

QUESTIONS BONUS

Pensez-vous que les informations que vous communiquez à la police sont « nécessaires au Gouvernement ou à ses représentants pour l’exercice de leurs responsabilités » ?
Considérez-vous que votre simple existence constitue une menace pour l’ordre public ?

Soyez zélé, complétez le questionnaire par toute information utile vous concernant ou concernant autrui :

Facilitez encore plus le travail de la police : léchez le coin gauche de cette page afin d’y déposer votre ADN (également validée par la CNIL)

Le dormeur doit se réveiller.

J'ai revu cette semaine Un homme qui dort de Georges Pérec et Bernard Queysanne (1974), dans la réédition sortie en début d'année (qui contient un documentaire passionnant sur Pérec). C'est d'ailleurs Pérec, après l'écriture cathartique du texte, au sortir d'une sévère dépression, qui avait sollicité Queysanne pour la réalisation de ce film sublime de douleur et de beauté, ce film qui fait du noir et blanc le support d'une démarche mentale, une déambulation dans les rives de la non-vie. Le texte est lu par Ludmila Mikaël, c'est Jacques Spiesser qui rentre dans la peau mal nourrie de cet étudiant - double de Pérec - et arpente la ville sans émotion, loin de lui, loin de tout, alors qu'il frôle les gens. Il a renoncé et ce film exigeant, âpre, expérimental, parfois insupportable tant il renvoie efficacement à notre propre solitude, est une perle noire à se refiler avec précaution.

samedi 13 septembre 2008

La belle chanson.

J'aime plutôt le cinéaste Christophe Honoré, ses histoires de jeunes gens très beaux qui se tournent autour dans Paris, souvent réduite à ses boulevards, ses squares et ses cafés. Son adaptation de Bataille (Ma mère) m'avait prodigieusement agacé car il était tombé dans le panneau, en confondant cruauté symbolique et sado-masochisme fashion. Je préfère nettement La belle personne, qui sort ce mercredi, une adaptation de La princesse de Clèves, ou plutôt l'adaptation d'un souvenir de lecture, transposé dans le 16ème arrondissement parisien. Le film se ramifie peut-être inutilement vers la fin mais contient quelques jolis moments (Garrel très Doisnel-esque, et Léa Seydoux est très belle, en effet, avec ses faux-airs d'Anna Karina gonflée de désir et ses moues, ah ses moues). Mais ce que j'aime bien/surtout chez Honoré, ce sont les chansons qui émaillent ses films et leur restent longtemps associées. La belle personne est ainsi ponctué de la chanson Time Has Told Me de Nick Drake, et dans une séquence assez touchante, la patronne du café ("le" café) met une pièce dans le vieux juke-box, et Alain Barrière ressurgit du passé.



Au clou.


Je viens de me souvenir d'une anecdote célèbre : en 1911 la Joconde fut dérobée en plein jour par un individu qui se contenta d'envelopper le célèbre tableau de Léonard dans une couverture, de passer devant les gardiens en leur disant simplement "pour la restauration", et de rentrer tranquillement chez lui. Pendant trois ans, il put s'adonner au sourire de la belle inquiète. Au début, on soupçonna Guillaume Apollinaire, car celui-ci était venu restituer au Musée des statuettes dérobées par son amant de l'époque ! Une forte somme fut proposée pour tout indice (25 000 francs), et on finit par repérer le tableau en Italie, chez un antiquaire florentin, à qui la somme fut versée. L'anecdote est celle-ci : on raconte que pendant les trois années d'absence de la Joconde au Louvre, les visites furent encore plus nombreuses, les cohues incroyables et qu'on dut renforcer la sécurité, tant les gens voulaient à tout prix apercevoir le... clou de la Joconde!

jeudi 11 septembre 2008

Yaya bon.


Herman Düne épisode 2. Je rentre du vernissage très agréable (contrairement à celui de la BANK, située à deux pas) de l'expo de David-Ivar qui se tient jusqu'au 25 octobre à la galerie Lucile Corty. Le barbu à l'affabilité jamais précieuse ou feinte nous a parlé de son amour pour Woody Allen, de sa passion pour les romans graphiques américains (Chris Ware en tête, dont on retrouve le trait tremblotant sur certains dessins), de ses tournées et de son amour pour la Suède et le graveur Anders Zorn. Dans la pièce du bas, on découvre les dessins qui illustrent l'épais livret de l'album Next Year In Zion (celui de l'édition limitée). Et dans la première salle, une série d'une dizaine de dessins grand format réalisée avec sa copine Mayon. On y voit une créature bleue se trimballer dans des paysages de forêts suédoises et de rivières glacées, un peu paumée, effrayante et touchante à la fois.

mercredi 10 septembre 2008

Interlude.

Herman Düne, la barbe.


Excellent concert hier soir de Herman Düne, release party en famille de leur nouvel album "Next Year in Zion" que je m'infuse depuis une semaine. Certes je préfère les Düne des débuts, quand ils enregistraient à l'arrache des morceaux bruts portés par la voix d'André, le vrai génie du groupe qui s'est barré dès que les majors ont commencé à roder (on ne conseillera jamais trop d'écouter son nouveau projet, Stanley Brinks, il jouera d'ailleurs le 26 octobre au Café de la danse). Mais le talent de David-Ivar (Yaya) m'a sauté à la figure, littéralement. Voix en or, talent de mélodiste, présence scénique et impeccable look barbudo/chemise à carreaux, gentillesse manifeste, je me suis dit que ce mec mérite le succès et que celui-ci s'est vraiment façonné avec le temps. Respect, donc.
Et mention spéciale au duo This Is The Kit, qui assurait la première partie. Très jolie voix et quelques "folk instant classics", comme disent nos amis britanniques.

mardi 9 septembre 2008

Kurt Wagner is back.

Kurt Wagner présentait hier soir quelques chansons de son nouvel album "Oh (Ohio)" qui sortira en octobre (très soyeux et plutôt ambitieux). Il a commencé par fendre la foule compacte en hurlant comme un zouave, avant de rejoindre la scène minuscule du Social Club et d'entamer un tour de chant à l'ancienne, voix et bois de guitare entrelacés. Moment de recueillement, avec cette touche d'humour yankee que j'ai toujours aimé chez lui. Les deux cowboys de Calexico ont pris le relais avec quelques morceaux de leur dernier album (et une reprise de Katerine, "J'adore" !), c'était bien même si je dois avouer que je n'ai jamais réussi à me passionner pour eux, bizarrement, overdose de mariachi style, je présume...
(Ps : merci Lambchop, comprendra qui peut.)

dimanche 7 septembre 2008

Château de Tokyo.

Vernissage hier soir du Château de Tokyo, délocalisation du Palais de Tokyo au... Château de Fontainebleau. Bon travail de scéno, certaines oeuvres (dont le fameux éléphant, qui était l'animal favori de François 1er) prennent une dimension tout à fait passionnante dans ce contexte plutôt chargé. Lives de DJ Oof en pleine forme (mention spéciale à l'extrait de Take On Me) et Danger, le mec qui monte en ce moment mais dont les couches m'ont singulièrement fatigué, sans oublier le set final et multivitaminé du sympathique Pilooski, dans une ambiance très kids lookés.





samedi 6 septembre 2008

La soprano qui chantait fabuleusement faux.

Je reprends à l'identique ce titre d'un papier de Libé. Eric Dahan se félicite de la sortie en DVD d'un concert mythique de la "diva" Florence Foster Jenkins au Carnegie Hall, en 1944. New-yorkaise excentrique, ancienne prodige du piano, elle fut une mécène très aimée mais qui pensait savoir chanter, malheureusement (ou heureusement). À un tel point qu'elle louait les services d'orchestres et de théâtres pour des récitals devenus totalement cultes. L'histoire est un peu cruelle, car Florence Jenkins, minée par son "triomphe", fut frappée d'une crise cardiaque un mois après.


Une fan se frotte elle aussi à Mozart :

vendredi 5 septembre 2008

À la redécouverte de Delia Derbyshire.

Réapparition ces jours-ci de Delia Derbyshire, compositrice britannique décédée en 2001 et dont on reparle après la découverte cet été d'un véritable magot, 267 cassettes qui constituent les archives de la pré-histoire de la musique électronique, pas moins. Voici le générique de Dr Who qu'elle co-composa en 1963 au sein des BBC Workhops (en fait elle retravailla la partition originale au moyen d'appareillages électroniques et de synthétiseurs d'une autre époque, avec l'aval de Ron Grainer). Puis une vidéo de Délia elle-même, so british, ça nous change des vieux barbons du GRM.


Et ce morceau de 1972, qui préfigure une esthétique largement popularisée maintenant par des labels comme Warp :

La mare aux canards.




mercredi 3 septembre 2008

Saints de glace.

Je viens de retomber (un jour il faudra théoriser ces hasards conscients, ces méandres de la pensée qui nous font chercher des trucs totalement enfouis et qui obéissent à une nécessité de retour) sur ce clip des Pale Saints. J'avais au lycée une passion démesurée pour ce groupe, dont l'album In Ribbons coincide pour moi avec la découverte du rock indé, encore davantage peut-être que My Bloody Valentine ou les Pixies. Guitares éthérées, voix blanches, noisy pop évanescente, cheveux dans les yeux, tout est là, un peu figé et 90s mais je trouve que ça n'a pas trop mal vieilli. Mots-clés = 4AD, Leeds, Ian Masters, post-ado.

lundi 1 septembre 2008

La Marche turque a le hoquet.

Lazy Sunday Afternoon.

Château et domaine de Chamarande dans l'Essonne - Expo "Légende" - Puis suivre la Juine jusqu'à Etrechy, si possible sans se paumer vers la quatre voies.